Pour Kemi Badenoch, secrétaire britannique au commerce, cette décision volontaire du migrant prouve que le Rwanda est un pays sûr. Tout en admettant en filigrane que l’expulsé aurait été payé 3 750 dollars pour partir. Badenoch a déclaré à Sky News qu’il n’existait pas « d’option gratuite » pour le contrôle des frontières.
La semaine dernière, le Parlement britannique a approuvé une loi autorisant les expulsions vers le Rwanda, malgré les critiques des groupes de défense des droits de l’homme qui estiment que ce plan est inhumain et illégal.
Bien qu’aucun vol n’ait encore eu lieu dans le cadre de cette politique, le gouvernement britannique a déclaré mercredi qu’il avait rassemblé le premier groupe de migrants qu’il prévoit d’expulser cet été.
La loi, connue sous le nom de « Safety of Rwanda Bill », est une réponse à une décision de la Cour suprême du Royaume-Uni qui a bloqué les vols d’expulsion parce que le gouvernement ne pouvait pas garantir la sécurité des migrants envoyés au Rwanda. Après avoir signé un nouveau traité avec le Rwanda pour renforcer la protection des migrants, le gouvernement a proposé une nouvelle législation déclarant que le Rwanda est un pays sûr.
Mais des critiques dénonce une sous-traitance de la politique migratoire. Ce plan a été condamné par l’agence des Nations unies pour les réfugiés et par le Conseil de l’Europe.
Le gouvernement britannique espère que les expulsions dissuaderont les migrants qui risquent leur vie sur des bateaux gonflables l’espoir de pouvoir demander l’asile une fois qu’ils auront atteint la Grande-Bretagne.
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