« Il faut refonder un New Deal économique et financier avec l’Afrique », poursuit le chef de l’Etat après avoir annoncé la tenue d’un sommet en février entre l’Union européenne et l’Union africaine.

« Nous devons aller au bout de cette solidarité à l’égard des Africains qui consiste simplement à regarder les chiffres qui sont donnés par la Banque mondiale et le FMI : entre 2020 et 2025, il y a 300 milliards d’euros de besoin de financement pour les économies africaines, car elles vont subir les conséquences du Covid-19 et ont une véritable explosion démographique à embrasser », rappelle-t-il avant d’évoquer la question climatique :Nous devons accompagner dans sa transition énergétique et climatique le continent africain. Nous ne pouvons pas laisser les Etats africains sans solution. Leurs défis sont encore plus importants que les nôtres.

Le chef de l’Etat l’affirme, « le troisième axe de cette Europe souveraine, c’est la stabilité et la prospérité de notre voisinage. Il n’y a pas d’Europe souveraine si nous ne décidons pas en tant qu’Européens d’avoir notre propre stratégie, notre propre agenda pour ce qui concerne notre voisinage. »

« La relation entre l’Afrique et l’Europe sera structurante à tous égards pour la paix autour de la Méditerranée, mais aussi pour la paix et la prospérité de l’Europe », estime le président de la République. Il faut donc « bâtir un avenir à la jeunesse africaine, pour réduire les inégalités, lutter contre les trafics qui exploitent la misère et les passeurs qui ont fait de la Méditerranée un cimetière honteux ».

« Nous organiserons à cet égard un sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne au mois de février, qui se tiendra à Bruxelles et qui réunira les dirigeants des pays et de ces institutions », a annoncé Emmanuel Macron.