Hommages à toi doyen #Adam_Thiam l’un des derniers Mohicans du monde de la presse malienne.

La faucheuse, la fameuse faucheuse l’indomptable faucheuse qui ne demande pas l’avis ni des parents ni des amis ni des ennemis, vient de vous arracher à nous. Eh oui la mort fait partie de la vie , son seul mérite est d’en être le dernier acte disait le penseur.

Que peut-on dire sinon Halhamdoulila  car elle s’accuse pas elle, elle est suprême et omnipotente.

Mais bon dieu nous  te remercions pour nous avoir donné l’occasion de savourer le génie de cet homme. Intellectuel, intelligent, humble modeste, pieux avec un sens du patriotisme à envier, le doyen Adam aura été depuis des décennies cette personnalité du monde médiatique  malien et même international qui a sublimé plus d’un.

Partout où il est passé on a senti sa marque on a senti qu’il avait ce génie qu’il faisait parler dans le secteur de la communication sans tambour ni  trompettes. Du journal le républicain à Africable Télévision pour terminer à la presidence de la république en tant que chef de la communication, lui actait  et les autres appréciaient.

Compagnon de lutte et ami de Tiebile Dramé depuis 1973, vous aviez  en commun cette conviction pour le Mali et vous n’avez pas manqué de verbe pour l’extérioriser.

Je m’étais pas trompé quand en vous lisant,  je croyais l’ecouter et le lire lui.

Rien n’a pu joué sur cette relation entre vous. Je dis rien car votre relation est restée fraternelle jusqu’au dernier jour de votre séjour sur terre.

Doyen Adam Thiam : la faucheuse  en vous emportant  a secoué le cocotier du vrai journalisme impartial conscient désintéressé patriote et modeste au Mali.

Dans notre deuil peut être aveuglé par notre douleur, on en recherche mais de cette classe de journaliste intellectuel qui informe, forme, instruit, cultive, inspire et force l’admiration par le savoir faire et le savoir vivre, vous en êtes un des derniers.

Le président Lincoln disait  je cite « Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie. C’est la vie qu’il y a eu dans les années.  »  Alors Doyen la vie  il ya  en eu dans votre vie sans aucun doute.

Dors en paix AT.

Boubacar Koumaré